Cécile aka Pumpkin’ on her career through strife and success
15 November 2018
Before joining us for a discussion on artist success stories at Slash, Cécile aka Pumpkin’, gives us a look behind the scenes to gain insight and to better understand the daily battles of a musician’s live.
Cécile aka Pumpkin’ on her career through strife and success
Before joining us for a discussion on artist success stories at Slash, Cécile aka Pumpkin’, gives us a look behind the scenes to gain insight and to better understand the daily battles of a musician’s live.
Can you tell us a bit about your music and yourself?
I am Cécile aka Pumpkin’, a 30-year-old rapper from Brest and my first influence was MC Solaar. When I was young, I was not one of the best but I showed endurance and worked hard to do my job which made me who I am today : an independent artist, committed to Hip Hop culture and DIY. Both in life and on stage I work closely with my partner Vin’S da Cuero, with who I founded the label Mentalow Music in 2011. Since then I have released a lot of records, the newest one being called Astronaute which was released this month. I like being on stage, but I also enjoy the intimacy of the creating and being in a studio. Music is a real therapy for me and a space of freedom. I run writing and rap workshops to contribute to a different image of rap, for sharing experiences and empowerment. For the rest, I invite you to listen to my music or to get in contact with me directly.
Which difficulties are you facing day by day as an artist?
Being an artist isn’t easy but that’s probably good. The most difficult thing for me is to juggle the different hats: being an artist, manager, administrator of my association, community manager, responsible for the production of our clips, secretary, project manager, translator, editor, press officer, booker … In short, I am an indie artist in 2018. It’s difficult to succeed being effective on all fronts by respecting timetables and small budgets without losing sight of the most important thing: the artistic part. This requires a high capacity of crazy adaptability and a very rigorous discipline. It’s very challenging but just as exciting. And because I have Vincent with me and I like what I do.
When I am on stage, people do not care if it’s been three weeks that you have not slept because you have too much work to do, financial problems or painful periods. They want a good performance. You are judged on the same criteria as an artist with a major on his back.
Thinking about your success stories (or not) could you give us a little pre-view on what you’d like to share with the audience at Slash?
I will humbly share my passionate and hardcore slasher experience in the wonderful world of rap.
[VERSION FRANCAISE]
Peux-tu nous parler un peu de ta musique et de toi-même?
Je suis Cécile aka Pumpkin’. Rappeuse trentenaire originaire de Brest. Ma première influence a été MC Solaar. Jeune, je n’étais pas la meilleure mais j’ai persévéré et bossé dur jusqu’à en faire mon métier. Je suis une artiste indépendante, attachée à la culture hip hop et au DIY. Je travaille en étroite collaboration avec mon partenaire à la scène comme à la ville Vin’S da Cuero, avec qui nous avons fondé le label Mentalow Music en 2011. J’ai sorti plein de disques, le nouveau s’appelle Astronaute et vient tout juste de sortir. J’aime être sur scène, mais j’apprécie aussi l’intimité du travail de création et le studio. La musique est pour moi une véritable thérapie et un espace de liberté. J’anime des ateliers d’écriture et de rap pour contribuer à une autre image, pour la transmission et l’empowerment. Pour le reste, je vous invite à écouter ma musique ou à venir me poser vos questions.
À quelles difficultés es-tu confrontée chaque jour en tant qu’artiste?
Être artiste n’est pas chose simple et c’est sans doute bien comme ça. Ce qui est le plus compliqué pour moi c’est de jongler avec les différentes casquettes : artiste, manager, administratrice de mon asso, community manager, chargée de production de nos clips, secrétaire, chef de projet, traductrice, rédactrice, attaché de presse, bookeuse jusqu’à il n’y a pas longtemps… Bref, une artiste indé en 2018. C’est difficile de réussir à être efficace sur tous les fronts en respectant des rétroplannings, avec des petits budgets, sans perdre le vue le plus important : l’artistique. Cela demande une capacité d’adaptabilité folle et une discipline très rigoureuse. C’est très éprouvant mais tout aussi passionnant. Si je tiens, c’est parce que j’ai Vincent avec moi et que j’aime beaucoup ce que je fais. Sur scène, les gens se foutent de savoir si ça fait trois semaines que tu ne dors pas parce que tu as trop de taf ou des problèmes d’argent ou des règles douloureuses. Il veulent une bonne prestation, tu es jugée sur les mêmes critères qu’un artiste de grande maison de disque avec des gros moyens, des gens pour tout faire et des anti-douleurs qui marchent.
En pensant à vos réussites (ou non), pourriez-vous nous donner un aperçu de ce que vous aimeriez partager avec le public de Slash ?
Je vais partager humblement mon expérience de slasheuse hardcore passionnée dans le merveilleux monde du rap game.