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Mardi 18 février, la team est enfin au complet en ce deuxième jour à Athènes. Alice Hubble et Joanna Rives se sont directement retrouvées dans le grand bain. Au programme, coaching, coaching et encore coaching.
Voilà, tout le monde est là. Alice Hubble a rejoint la troupe hier soir. Juste à temps pour dîner, puis vanter à ses collègues les vertus du Negroni, ce cocktail à base de gin, vermouth et Campari. Joanna Rives est, pour sa part, arrivée tard dans la nuit, après avoir essuyé d’éprouvantes turbulences durant son trajet aérien. Ce matin, la terrasse de l’Hôtel Orion est encore plus ensoleillée que la veille ; on quitte volontiers son pull. Les retrouvailles sont chaleureuses. On s’embrasse, ah non pardon au Danemark pas de bisou, juste une accolade. Si ce n’était l’âge des « Slasheurs », on se croirait au sein d’une promo Erasmus (« Erasmos », on doit certainement dire à Athènes).
Les ateliers commencent à 10 heures. Martin parle « organisation » avec Chloé, Sylvain retravaille les biographies de Simone et Marta, Alice prépare sa stratégie « réseaux sociaux » avec Hans-Paul. Ce dernier enchaîne les rendez-vous. Grosse journée pour lui car il repart déjà demain et il lui faut avoir bûché avec les cinq musiciens avant son retour à Nantes. Surnommé « Hacro-Paul » par les francophones, « Sean Paul » par les anglophones, le community manager écoute et propose, en effraie certains vu la quantité insoupçonnable de choses à gérer quand on veut développer sa carrière sur Internet. En fond sonore, un haut-parleur beugle des phrases incompréhensibles. Les locaux nous expliquent qu’un type ratisse le quartier en voiture pour tenter de refourguer son frigo ou sa machine à laver.
Gregg embarque ensuite Simone pour une séance photo sur un terrain de basket qu’il a repéré à quelques rues de l’hôtel. Simone vit à Aarhus, la deuxième ville du Danemark en termes de population. Musicienne depuis l’âge de 13 ans, elle a embrassé en parallèle la carrière d’actrice. Elle a notamment tenu le premier rôle dans le film Kærestesorger de son compatriote Nils Malmros, mais ce métier n’est pas sa priorité. Celle qui se rêvait “star” lorsqu’elle était enfant a constitué son backing-band et travaille à la préparation de son premier album. « Nous avons donné notre premier concert ensemble il y a quinze jours. Je compte une dizaine de chansons. Deux singles sont déjà sortis et le prochain paraîtra d’ici un mois », explique-t-elle tout en redressant ses lunettes de soleil, accessoire indispensable sur le roof-top. Repérée lors de festivals comme The Great Escape à Brighton (GB) ou Spot à Aarhus, Simone Tang s’est également produite à Trempo et aux Trans Musicales de Rennes dans le cadre de Slash. Elle compte beaucoup sur son prochain single, le futur hit Vera, pour continuer à se faire connaître au-delà d’Aarhus.